Monique
Quel malheur ! Mais j’y songe, pourquoi ne revenez-vous pas faire vos devoirs chez nous, avec Max ?
— Mais nous n’avons pas les mêmes devoirs ; Max est dans la première division et moi je suis encore dans la deuxième !
— Qu’à cela ne tienne, vous vous aiderez l’un l’autre et après vous jouerez ensemble !
— Oh merci, madame, en rentrant je vais prévenir grand’maman et demain je vous donnerai la réponse !
— Mais si vous alliez de suite là prévenir, vous pourriez déjà venir aujourd’hui !
C’esteûve del mwârt qui Monique v’lè moru.
— Écoutez, madame, je vais boire mon café ; ensuite j’expliquerai la chose à ma bonne-maman qui, j’en suis sûr, sera très contente !
— C’est entendu, donc Max attendra jusqu’à 5 heures pour commencer ses devoirs ! Vous savez où nous restons, n’est-ce pas ?
— Oui, oui, au premier chez le pharmacien là-bas !
— Non, c’est au second !
— Ah ! très bien !
Monique rôstéye si calote pa saluwer èt spite pa l’reûwe do Pont dismètant qui Max èt s’moman èvont pa l’valéye do Martchî. Monique ni saveûve s’è rawè ! Li moman da Max, li bèle madame, vineûve do li causer ! Combin d’côps aveûve-t-i èviyî nosse maisse quand i l’vèyeuve diviser avou lèye !
Mais qu’alînn’t-is dire les ôtes gamins ? Guimauve, li, qu’avè r’waitî ça tot s’baré, si d’mandeûve si Monique alè r’tourner casaque èt tinre avou Max ! Tot ça passeûve ossi didins l’tiesse da Monique, mais i troveûve on raisonn’mint à tot. Bin sûr, Guimauve avè sît djinti avou li, mais en li fiyant fait l’tchin à Max come i lî aveûve fait fait jusqu’alôr, i