La Société liégeoise de littérature wallonne, à
ses concours de 1886 et 1887, a bien voulu
couronner des recueils de contes populaires
liégeois que je lui avais soumis. Ces contes
étaient au nombre d’environ deux cents, il n’en a été
publié qu’une cinquantaine dans les Bulletins de la
Société.
Les autres tenus à l’écart ont été réputés « trop gras et même malpropres. »
En les qualifiant de la sorte, l’honorable Président de la Société wallonne, M. Dejardin, rapporteur du jury de concours, dit aussi que « dans cette catégorie, il a fallu éliminer les meilleurs, car les meilleurs étaient les moins bons » et il ajoute à cette judicieuse et spirituelle remarque, que l’auteur peut toujours les publier sous sa propre responsabilité.
C’est ce que j’ai fait. Parmi les moins bons, j’ai choisi les meilleurs et j’en ai formé le recueil que je présente aujourd’hui aux amateurs de wallonnades.