Pådje:Joseph Kinable - Les crostillons, 1889.djvu/87

Cisse pådje ci a stî coridjeye ey est l’ minme ki l’ sicanaedje.
(81)
11.

Li dih-nouve Maie di ciss t’annaie
Ess t’ine dâte qu’on n’rouvîret nin,
Ci jou-là l’patoi fa si’ intraie
A Sènat et l’fa hïiltammint.
Riknohans d’ine pareie aweure :
Qu’â Sènat on vanta l’wallon,
A ci qu’l’a vanté n’s’allans beure,
Vive noss bourguimaisse d’Andrimont ![1]

  1. Cette chanson a été soumise au concours donné en 1886 par la Société liégeoise de littérature wallonne.

    Voici ce qu’en dit le rapporteur du jury de concours :

    « Le nᵒ 8, Noss wallon â Sénat, célèbre l’initiative que M. le bourgmestre d’Andrimont a prise cette année de nous défendre au Sénat ; l’intention est excellente et la Société wallonne aurait été heureuse de s’associer aux remerciements de l’auteur en couronnant son œuvre, mais il eut fallu pour cela que la poésie fut aussi spirituelle au moins que le discours de notre champion : c’est ce dont son auteur ne semble pas trop s’être avisé. »

    (Bulletin de la Société wallonne, 2e série, t. XI, p. 348.)